domingo, julio 30, 2006

Vingt-cinquième journée


Abandonne-toi


à prendre la mer comme elle sait prendre ton corps

par tous ces sorts qu'elle a noués pour toi

sans que tu le saches, là-bas dans ses ciels où tu n'es pas allée, là-haut dans ses abymes où tu n'iras

jamais

mais qu'il s'agit pour toi de saisir

de saisir sans attendre




Chaque vague dedans ton coeur ne t'embrasse qu'une fois

Sappho, 2