jueves, julio 06, 2006

Première journée

Le livre s'est ouvert.

Sans vraiment pour l'instant de pages à feuilleter...

Tant qu'il y aura à en écrire, des livres, ce sera quand même toujours un moment difficile.

Les anciens parlaient de vertige. De vertige de la page blanche.

Pour moi, en cet instant, c'est plutôt une immense profondeur qui s'ouvre, une béance qui emprunterait mon petit corps, mon maigre petit corps pour en faire autre chose.

Autre chose, mais quoi ?

Elle, sans doute le sait déjà : mais elle se tait. Normal.

Et tout au bout de ce qui est à la fois une élévation et une chute sans fin,


Elle m'attend.