martes, agosto 01, 2006

Vingt-septième journée



ἄειδε θεά...



Mer nourricière,


souvent, à l'aube, je m'assieds face à toi



Je n'ai pas oublié ma légendaire ancêtre,
celle à qui tu apportas un à un chaque mot neuf
chaque mot vierge alors et qu'il s'agissait d'éprouver

J'ai aussi ce souvenir qu'elle le faisait sonner dans sa bouche, longuement, très longuement

comme un baiser de Toi

comme une étreinte de sel et de miel mêlés !


ἄειδε θεά, ἄειδε...