Dixième journée
Dixième journée que je me suis embarquée...
Dixième journée de ce voyage.
La marque la plus intérieurement évidente, la marque au fer rouge de mon sang, la marque au sel à vif de mon sang, c'est d'abord
Dixième journée de ce voyage.
La marque la plus intérieurement évidente, la marque au fer rouge de mon sang, la marque au sel à vif de mon sang, c'est d'abord

la solitude
la solitude où tout cela me conduit, quand c'est démarré, quand il n'y a même plus l'amer des côtes à vous dessiner dans les yeux des lignes, des côtes, des corps d'hommes et de femmes où l'on pourrait encore rêver
la solitude où tout cela me conduit, quand c'est démarré, quand il n'y a même plus l'amer des côtes à vous dessiner dans les yeux des lignes, des côtes, des corps d'hommes et de femmes où l'on pourrait encore rêver
même seulement rêver
pouvoir se réfugier.
pouvoir se réfugier.
Mais il ne s'agit plus de se réfugier, plus jamais jusqu'au terme du voyage : il s'agit, presque malgré soi, d'avancer, d'avancer vers toi qui sur une autre côte, là-bas, en face ou bien ailleurs, -qui sait, qui saura jamais vraiment ?-
toi qui m'as donné ce rendez-vous
et qui y seras.
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