lunes, julio 10, 2006

Sixième journée

Le sol sous la mer descend, je le sens bien.



Et alors qu'il me dit, lui, assez fier, son joli corps de kouros couvert d'algues incertaines :

"vingt... trente... quarante pages...

C'est bien, c'est bien, c'est si bien...

Allez, ne t'arrête pas en si bon chemin : avance, avance !"





Moi je traduis dans ma langue : abysses, abysses, abysses...

...sables-mots-vent.




Alors au moment du vertige, je me raccroche à toi




à toi seule ici présente, et qui marche à mes côtés dans ta robe d'eaux pâles,
au coeur de la mer profonde,
au coeur de mon coeur.