Cinquième journée

Vous tous de mon voyage, n'allez pas croire que je n'aime pas les hommes.
Je les aime, au contraire, je les aime follement : mais je les connais, aussi, je les connais au point de n'être plus aujourd'hui dans cette ignorance qu'on a parfois vers ses vingt ans, et même au-delà, chez certaines.
Des créatures dont j'ai tant couru les côtes !

Qui se prend cependant, se prend toujours malgré cette obsession haute, cette obsession maladive qu'ils ont de leur citadelle et qui les fait courir à leur perte lorsque leur jour décline, lorsque soudain c'est la mer et la mer seule qui monte, à son tour.
Mais loin d'eux la raison de ce voyage !
Et à présent toutes voiles dehors, toutes voiles gonflées comme une langue dans nos bouches, comme, jusqu'à l'ivresse, ce vin des déesses qu'y fait le raisin des baisers !
1 Comments:
quelqu'un sur la cote vous suit des yeux.
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